Plus de place pour découvrir les photos et des parkings avec navette pour une meilleure sécurité. Telles sont les nouveautés de la seconde édition du Festival de la photo animalière de Brasparts des 2 et 3 novembre.
Avec près de 2 000 visiteurs pour sa première édition, le Festival de la photo animalière de Brasparts remet le couvert, samedi 2 et dimanche 3 novembre. Et les organisateurs espèrent un même succès. Pour y parvenir, ils ont tiré les leçons de la première édition. « On s’attendait à avoir 500 à 1 000 personnes l’an dernier mais on a frôlé les 2 000 en deux jours », se réjouit Philippe Abguillerm, président de l’association Ti Menez Are, organisatrice de l’évènement. « On a eu des retours très positifs sur la qualité des expos mais certains visiteurs se sont plaints d’être trop serrés et de ne pas pouvoir bien voir les photos », nuance Serge Kergoat, photographe et vice-président de l’association.

 

Dix-sept photographes exposants
Pour plus de fluidité dans les passages, le festival sera donc ouvert sur deux salles complémentaires. Il reste localisé au centre Ti Menez Are néanmoins, car l’objectif premier du festival est de faire connaître ce lieu par le biais de la photo animalière. Ce site d’hébergement, niché dans un paysage bocager, participe aux réseaux naturalistes. « J’avais cette idée de regrouper les gens autour de photos animalières et de montrer différentes visions de la nature. Il est temps, avec les problèmes environnementaux actuels, d’avoir une approche de la faune tant esthétique qu’émotionnelle », explique Serge Kergoat, initiateur du festival. « Il faut amener les gens à se poser des questions sur la biodiversité et la disparition des espèces », renchérit René Moullec, directeur général de la SCIC-SA (Société coopérative d’intérêt collectif) Ti Menez Are.

Pour se rendre sur le site, des changements ont aussi été prévus par l’équipe organisatrice. Le stationnement près du centre sera interdit et quatre parkings dans le bourg seront desservis par huit navettes de neuf places. L’idée étant de sécuriser l’accès au lieu du festival pour les visiteurs. Sur les deux jours, 70 bénévoles seront à la manœuvre pour les navettes donc, mais aussi la gestion des parkings, l’accueil, la restauration etc.

 

Le Prix du public reconduit
En plus des expos photos des conférences, ateliers et balades nature seront proposées aux visiteurs. Chaque photographe expliquera son approche de la photographie le samedi soir, à la salle municipale. Dix-sept exposants sont attendus, principalement des amateurs éclairés originaires de Bretagne mais aussi de région parisienne ou du grand Ouest. « Il n’y a pas de thème pour le festival, car ça peut être trop contraignant. L’idée est de rester ouvert à tout le monde », précise Serge Kergoat. Parmi ces photographes, sept présents l’an dernier sont de retour. « Tout le monde voulait revenir ! On a dû procéder à un tirage au sort », glisse Philippe Abguillerm. Ainsi, Yvon Kersaudy, même s’il n’a pas eu de la chance au tirage, sera présent comme bénévole pour animer un atelier digiscopie sur la photo numérique avec une longue-vue. Le grand gagnant du Prix du public, Marc Templier, lui, a été plus chanceux. Il présentera, comme tous ses collègues, 20 clichés.

Comme l’an dernier, il sera possible, pour les visiteurs, d’élire leur photo préférée parmi deux clichés de chaque photographe. Une tombola permettra à un votant de repartir avec l’image la plus plébiscitée. Les résultats seront connus le dimanche soir. Mais, si un visiteur craque sur une photo, il sera normalement possible de l’acheter directement auprès du photographe. Une œuvre d’art dans son salon… ça fait rêver !

Le Télégramme